
Godzilla - Version 2.0.1.4
Dès le générique, on est déjà dans l'ambiance !
Pas besoin d'en dire plus sur le sujet du film, tout le monde connait Godzilla, le gentil petit lézard qui met minables les méchants monstres qui écrasent tout sur leur passage comme des gamins dans une fourmilière.
Le début est un peu long mais le temps de se remettre de la présence malheureusement trop courte de Walter WHITE (voir la plus grande série du monde jusqu'à une nouvelle : "Breaking Bad") et la destruction de la ville par le grand vilain Muto qui raccourci rapidement le rôle de Juliette BINOCHE, arrive enfin le héros tant attendu pour lequel tout le monde est dans la salle, et là on se dit : "O-pu-tin-le-monstre !".
Aux prises de vue et ambiances très "Jurassic Park", "Alien", "CE3K", "The Myst", "Cloverfield" et bien sûr "Monsters", les images de destructions des grands espaces et de duels sont impressionnantes. J'aime plus particulièrement la beauté des images apocalyptiques de la scène des sauts en parachutes sur la fabuleuse et inquiétante musique de notre grand Alexandre DESPLAT qui, comme d'autres grands compositeurs français, montre avec son score que les grands compositeurs ne viennent pas tous que de l'étranger.
Avec des effets spéciaux scotchants qui vous imposent le gigantisme des créatures mais surtout sans Happy End, ni de gestes patriotiques dégoulinants, ni de gags à la con face à une situation catastrophique et encore moins de retournements de situation insensés auxquels on ne croit pas comme "2012" en est ponctués du début à la fin, "GODZILLA" version 2014 descend en flèche Roland EMMERICH au rang de petit réalisateur face à l'imposante oeuvre de Gareth EDWARDS (bien sûr je parle là personnellement).
Le film ne se raconte pas, il se voit. Et encore, je ne l'ai vu que sur mon écran d'ordinateur...
Bref une réussite. Du Grand, du Gros, du Grodzilla !
