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Super 8

 

Vu une première fois dans de mauvaises conditions, je n'avais pas trouvé le film nul mais disons sans grand intérêt. Je sais je suis en retard sur la critique depuis le temps que le film est sorti en dividi mais bon, l’ayant également vu en retard, il fallait quand même que je parle de "SUPER 8".

 

Digne fils de Steven Spielberg (producteur du film via Amblin),  J.J. ABRAMS nous sort un film dans le style de "Rencontres du Troisième Type". Tout y est ! L’image, les plans de caméras, les cadrages en perpétuels mouvements, les travellings, l’ambiance (la scène à table avec les enfants de Nerry), les vélos, l’ambiance, les sentiments, le con bête et méchant, les plans de nuit où on s’attend à voir des soucoupes volantes arriver, la bande de gamins, la chose la créature le monstre appelez ça comme vous voulez, les disparitions, la typique ville des Etats-Unis des années 80, le déploiement militaire, les pannes de courant, les choses inexpliquées, et bien sûr la beauté et la magie du film et surtout… le final ! Tout ce qu’on a déjà pu voir dans ce film. Sauf que héhé, sauf que…

 

Malgré toutes les idées donc déjà vues dans les films de Spielberg, Abrams a utilisé la Spielberg’s Touch et en a sorti un film nouveau et réussi. Comme quoi il y a en a qui se tentent aux remakes d’emblée foireux, il y en très peu comme J.J. Abrams qui peuvent  encore faire du neuf avec des vieux trucs. Pour ceux qui ne l’ont encore pas vu comme moi en retard, rien à raconter sur le développement de l’intrigue, il suffit de se laisser porter par le film et vous ne le regretterez normalement pas si toutefois vous avez quand même gardé un peu de votre enfance.

 

Voilà rien à dire de plus, il faut voir "Super 8" si déjà vous aimez les films de Spielberg d’avant, avant qu’il ne devienne adulte dans sa tête et dans sa vie.

 

A voir bien sûr aussi pour le déraillement du train qui vous en met tellement plein la figure qu’à défaut d’être réellement dans l’action vous en ressentiriez presque la violence des courants d’air dans les cheveux.

 

Et puis la musiiiiique, Blondie, The Cars, ELO, The Knack, et le tout bon symphonique de Michael Giacchino.

 

PS : Et puis souvenez-vous, c’est moche la drogue !

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